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Dräi Gebuertsdeeg a ganz, ganz vill Léift

En ronne Gebuertsdag ass ëmmer e gudde Grond fir d’Schampesfläsch auszepaken an unzestoussen. Ëmsou méi, wann och nach eng richteg VID (Very Important Diva) sech d’Éier gëtt.

D’Joer 2019 ass fir d’LGBTIQ Communautéit souwuel allgemeng wéi och speziell zu Lëtzebuerg e ganz wichtegt Joer: Viru genau 50 Joer hunn d’Stonewall Riots stattfonnt, déi den historeschen Ufank vum gay rights movement markéiert hunn. 30 Joer méi spéit hat dës Well och Lëtzebuerg erreecht, sou dass mär dëst Joer den 20. Gebuertsdag vum Luxembourg Pride (dem fréiere GayMat) konnte feieren. A wat läit méi no ewéi dofir bei engem weidere Gebuertsdagskand anzekéieren?

D’Escher Bibliothéik, déi dëst Joer hiren 100. Gebuertsdag feiert, war d’Venue wou d’Séraphine Mirage d’Nolauschterer an hire Bann gezunn an entertaint huet wéi keen zweet. Nodeems d’Spectateuren op de reeboufuarwege Still Plaz geholl haten, gouf mat enger wonnerschéiner Geschicht aus dem Jule Markwald sengem Buch „Das große Regenbogen Märchenbuch“, nämlech d’Mäerche „Der schmutzige Heinrich und Prinz Ferdinand“, ugefaangen. Dëst ass eng kannergerecht Erzielung iwwert zwee Männer déi sech verléiwen – Kampf géint de béisen Draach inclus. D’Séraphine huet dës Geschicht net nëmme mat vill Gefill virgedroen, mee dëst Buch der Bibliothéik um Schluss vum Owend och geschenkt.

Wien do scho geduecht hat, dass et net méi romantesch kéint ginn, deen huet d’Séraphine natierlech ze iwwerrasche gewosst. An engem absolute Geniesträich huet déi glamouréis Diva eng verlëtzebuergescht Versioun vum Shakespeare senger wuel bekanntster Tragedie zum Beschte ginn, baséierend op der Kannerbuch-Versioun vu Romeo und Julia vum Barbara Kindermann. Mee statt Mann a Fra sinn et zwou jonk Fraen, d’Romaine Molitor an d’Julie Cardoso, déi sech „in fair Vianden where we lay our scene“ verléiwen. D’Geschicht ass wuel bekannt, an awer houngen déi vill Nolauschterer, déi de Wee an d’Bibliothéik fonnt haten, absolut hypnotiséiert um Séraphine Mirage senge Lëpsen: net nëmmen dass jidderee wollt wësse wéi d’Hären Tybalt a Benvolio sech op Lëtzebuergesch nennen, mee virun allem war et déi matrappend Natur vum Séraphine Mirage, déi zou kengem Moment Langweil opkomme gelooss huet a méi wéi eemol fir grouss Lacher gesuergt huet.

Sou war et matten an der Pride Woch e gelongenen Owend – a sécherlech hofft net nëmmen d’Team vun der Bibliothéik, dass et eng weider Oplag wäert ginn: Séraphine, w.e.g. lies weider!

Liesung mam Jhemp Hoscheit

Fir eise Centenaire huet sech och ee vun de bekanntsten Escher Auteuren, de Jhemp Hoscheit, d’Éier ginn an aus enger Rei vu senge ville Wierker („Wat wibbelt do am Schaf“,“Geschichten aus dem Zirkus“, „Kopplabunz“, „Op der Rees“, „De Schmunzel+“ a „Den Eppes“) virgelies.Den Auteur wousst seng jonk Nolauschterer mat senger lebendeger Erziel Aart a Weis vollkommen ze faszinéieren.

An och beim Bibliothéikspersonal konnt een dat eent oder anert Schmunzelen erblécksen, wärend si Klassiker aus hirer Kandheet erëmerkannt hunn. Verschidde vum Auteur sengen Zeile konnt deen oder anere souguer nach aus dem Gediechtnes matschwätzen.

Dësen Nomëtten huet fir all d’Nolauschterer e Stéck lëtzebuergesch Kannerliteratur lebendeg gi gelooss.

Débat : Dessine-moi une bibliothèque

Table ronde sur le futur rôle de la bibliothèque dans la société

« A vision for the future ». Tout dans l’esprit de la deuxième partie du slogan du Centenaire, la Bibliothèque d’Esch-sur-Alzette a organisé une table ronde afin d’amorcer une vision pour le futur. Quatre sujets ont été abordés lors de cet échange à la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette. Attentive aux besoins de ses usagers, la bibliothèque met à disposition un mur des souhaits sur son site internet afin de collectionner les rêves et attentes de la population.

I. TOUTE BIBLIOTHÈQUE EST UN CHOIX… D’ESPACE ? D’ORDRE ? DE PUBLICS ?

« The book reads you, you don’t read the book. »

— Lia Ghilardi sur le rôle des bibliothèques et de l’importance de la lecture pour la découverte de la propre identité

  • Les bibliothèques ont un énorme potentiel. La bibliothèque moderne est un centre d’information, un « meeting place ».
  • La bibliothèque du futur a un rôle bien plus vaste que seulement celui du distributeur des livres.
  • Les bibliothèques peuvent servir comme espace d’accueil et point de référence dans la ville afin de mettre à disposition toutes sortes d’informations et de services. Par exemple : la bibliothèque Dokk1 à Aarhus (Danemark) est le premier interlocuteur concernant les demandes de passeport, permis de conduire, cérémonie de mariages, assurances …
  • Les bibliothèques peuvent servir comme lieu de création.
  • La bibliothèque publique doit répondre aux besoins de tous les membres de la société : du bébé-lecteur jusqu’à la personne ne pouvant plus se déplacer elle-même à la bibliothèque.
  • Au Luxembourg, beaucoup de bibliothèques publiques ont été installées dans des bâtiments existants, mais non-adaptés aux exigences auxquelles les bibliothèques doivent répondre aujourd’hui et demain.
  • Pour pouvoir servir comme « troisième lieu » dans la société, les bibliothèques doivent offrir une meilleure accessibilité et disponibilité à la population.

II. LES MISSIONS DE LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DANS ET ENVERS LA SOCIÉTÉ

Libraries today need to be […] spaces that enable knowledge beyond schools. [….] We live in an age of ignorance in a sense […] so libraries need to come back and do this enabling job.

— Lia Ghilardi sur la mission des bibliothèques

  • Les bibliothèques publiques sont des endroits publics gratuits, qui n’exigent pas la consommation. Elles offrent un accès démocratique à l’information à chaque membre de la population.
  • La bibliothèque doit être présente au milieu de la société et favoriser la collaboration et l’échange avec d’autres acteurs culturels.
  • Les bibliothèques sont des espaces d’interaction qui permettent d’accéder à un savoir plus vaste que le savoir transmis à l’école. Elles s’intègrent dans le processus du lifelong learning.
  • Les bibliothèques peuvent servir comme point de connexion dans la société. Par exemple par des projets comme « One City. One Book » ou par la mise à disposition de salles de réunion pour des associations locales.
  • Afin d’atteindre les publics ayant peur de franchir le seuil d’une institution culturelle, la bibliothèque doit sortir de ses murs et aller à la rencontre de la société.
  • Au-delà des médias traditionnels, certaines bibliothèques mettent à disposition des objets d’usage quotidien ou des œuvres d’art, selon le principe de la « library of things », qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de la circular economy.
  • La collaboration entre différentes institutions, l’élaboration de projets communs et la mise à disposition de documents uniques et à valeur patrimoniale sont facilités par l’âge numérique, néanmoins la digitalisation entraine également de nouveaux défis de conservation et d’organisation.

III. LE PERSONNEL POUR LA BIBLIOTHÈQUE DU FUTUR

  • Le bibliothécaire du futur porte d’autres titres : Records manager, Document Management Officer, Information scientist, Information specialist…
  • Il existe un manque de jeunes dans le secteur : 120 places publiées en 2018, une personne diplômée sortant des études.
  • Le métier ne connaît pas encore une valorisation adéquate. Même des places de gestion de bibliothèque sont attribuées à des personnes sans formation spécifique (ou moins de 3 années d’études supérieures).
  • Il existe des bibliothèques qui ne fonctionnent que grâce à l’engagement des bénévoles. D’autres bibliothèques aimeraient profiter d’un tel renforcement, mais se voient refuser cette propose.
  • L’équipe d’une bibliothèque doit être composée de façon à pouvoir faire face aux nouveaux défis : selon le profil de la bibliothèque, il est nécessaire d’avoir recours à d’autres expertises comme par exemple : éducateurs, streetworkers, relations publiques, event managers, informaticiens, artisans, informaticiens…
  • Les exigences devenant de plus en plus spécifiques, le personnel nécessite également des formations spécialisées et adaptées à leur champ d’action.

IV. LE FUTUR DES BIBLIOTHÈQUES AU LUXEMBOURG ET À ESCH

  • Le défi le plus urgent de la bibliothèque d’Esch est celui de l’accessibilité. L’équipe essaie d’y répondre par des projets comme « E Buch op Rieder », néanmoins l’accès reste impossible pour des personnes à mobilité réduite, désireux de visiter eux même la bibliothèque ou bien de participer aux manifestations.
  • La commune envisage d’organiser dès la rentrée 2019/2020 un « Kultur a Sport-Bus » afin de faciliter l’accès à la culture. Un arrêt à la bibliothèque municipale est prévu.
  • Un projet d’envergure national est le prêt interbibliothèques. Celui nécessite un workflow et un concept logistique bien établi, prenant en considération les différentes situations, statuts et tutelles des bibliothèques au Luxembourg.
  • La bibliothèque devrait se rapprocher du cœur de la ville, tout en gardant son charme et caractère actuel. Une possibilité serait l’aménagement d’un édifice existant dans la rue de l’Alzette selon les besoins d’une bibliothèque moderne.
  • La mise en place de nouveau services et l’agrandissement de l’offre reste surtout une question des ressources personnelles à disposition.

Participantes :

  • Estelle Beck (Présidente – ALBAD – Association luxembourgeoise des bibliothécaires, archivistes et documentalistes)
  • Lia Ghilardi (Director of Noema – Organization for strategic cultural planning)
  • Christel Kayser (Responsable adjointe de la section des bibliothèques luxembourgeoises bibnet.lu – Bibliothèque nationale de Luxembourg)
  • Anne Manternach (Secrétaire – Jonk BAD – Cercle d’étudiants)
  • Daliah Scholl (Présidente – Commission des Affaires Culturelles de la Ville d’Esch-sur-Alzette / Conseillère communale)
  • Tamara Sondag (Chef de service – Escher Bibliothéik)

Modération :

  • Serge Basso de March (Directeur de la Kulturfabrik)

Ausbruch und Aufbruch

Lesung „Subversiv Lëtzebuerger Stëmmen“

 

„D’Lëtzebuerger Literaturzeen ass polyglott, rau a passionéiert …“ so hatten wir unsere dreisprachige Lesung am 15. April in der Escher Bibliothek angekündigt und dabei fast vergessen noch zu erwähnen, dass die drei rezentesten Publikationen der Luxemburger AutorInnen, die zur Lesung in die Bibliothek eingeladen waren, nahezu alle prämiert worden sind. Anja Di Bartolomeos Kurzgeschichtenband „Chamäleons“ wurde 2017 im Nationalen Literaturwettbewerb mit dem ersten Preis ausgezeichnet, Nathalie Ronvaux’s « Subridere. Un aller simple » räumte beim 13. Lëtzebuerger Buchpräis auf den Walfer Bicherdeeg im Herbst 2018 den „Coup de coeur“ ab und Jeff Schinkers viersprachiger Roman „Sabotage“ wurde für die Shortlist des Prix Servais 2019 nominiert.

 

Die furiosen Erzählungen der drei Autoren drehen sich um Einzelgänger und Außenseiter der luxemburgischen Gesellschaft, die jeder auf ihre Art und Weise einen Ausbruch wagen. Ronvauxs‘ Romanfigur bricht im TGV auf nach Paris. Die TGV-Stationen markieren gleichermaßen ihre Kindheitserinnerungen. Auch die Figuren aus Anja Di Bartolomeos Kurzgeschichten wagen den Ausbruch aus dem Alltag, sie wechseln die Farbe wie Chamäleons, schimmernd und schillernd und erfinden sich stetig neu. Sie las zudem an dem Abend einen Auszug aus ihrem neuen Buch „Nicht zu spät”, das am 5. Mai erscheint. Jeff Schinker traut sich noch mehr: sein Roman ist nicht nur subversiv, weil er gekonnt mit den vier Sprachen spielt und diese virtuos wechselt, sondern nicht zuletzt, weil er die Alltagszwänge des Menschen in unserer durchökonomisierten Gesellschaft und Arbeitswelt messerscharf analysiert und ironisch hinterfragt und einen (selbst-)ironischen Blick auf die eitel anmutende Luxemburger Literaturszene wirft.

 

Die witzig und passionierten Lese-Vorträge der drei Autoren sorgten für Stimmung. Ein gelungener Abend. Wir freuen uns auf mehr!

Hundert Jahre und kein Funken Müdigkeit

Am 2. März 1920 öffnte die Escher Bibliothéik ihre Pforten. Seit fast 100 Jahren besucht die Escherin Finny Cazzaro unsere Bibliothek und begann mit 96 Jahren mit dem Schreiben …

(suite…)

Pressekonferenz Centenaire

Kuerz virun der éischter Manifestatioun am Kader vum 100. Gebuertsdag vun der Escher Bibliothéik, hunn de Buergermeeschter Georges Mischo an de Kulturschäffe Pim Knaff d’Feierlechkeete mat enger Pressekonferenz agelaut. Zesumme mat der Bibliothéiksequipe hu si d’Projeten déi ënnert dem Slogan „A look at the past. A vision for the future.” organiséiert wäerte ginn, virgestallt. Ënnert anerem gouf och de Centenaires-Logo an déi nei Bibliothéiks-Websäit presentéiert.

Vernissage: L’actu, j’en fais quoi?

Ce projet fait partie d’un processus de développement de l’esprit critique et de la citoyenneté mis en œuvre au PIJ à partir de 2017 avec le projet « Si on en parlait ? ». Il est amené à se pérenniser, mais chaque année sous une forme différente afin de ne pas tomber dans la routine, et d’apporter des outils différents aux jeunes.

 

Le volet cette année était un travail d’éducation aux médias réalisé avec l’encadrement d’intervenants spécialisés : Camille Besse, dessinatrice de presse et Gérald Dumont, auteur et metteur en scène.

 

10 jeunes entre 18 et 22 ans ont participé à cette semaine d’atelier du 9 au 13 avril, et ont animé la lecture publique le soir du 13 avril 2018. Il a été demandé à chaque participant de choisir une information s’inscrivant dans des thématiques de son choix. Nous avons privilégié des thématiques d’ordre politique et citoyen (écologie, justice, inégalité, etc… plutôt que des infos sportives ou people) que cela soit dans la presse nationale, dans la presse locale et sur internet. Cette information a alors été traitée de 3 façons différentes :

 

Par le dessin
Comment, par le trait, interpréter une actualité, se l’approprier. Comment y apporter un regard neuf, décalé, pour créer l’humour, la poésie, ou encore l’absurde… C’est une initiation au dessin de presse. C’est aiguiser son regard et son esprit critique. C’est comprendre, déchiffrer et interpréter un événement.

 

Par l’écriture
Décrire ce fait d’actualité et dire pourquoi l’avoir choisi, raconter ce qu’il évoque. C’est alors aussi parler de soi, et de la façon dont le monde nous intéresse, comment la société et notre quotidien interagissent. C’est par l’écriture, commenter et illustrer son dessin. Chacun va alors parler de son propre processus créatif.

 

Par la lecture
La lecture à haute-voix de son propre texte est importante. C’est oser lire devant tout le monde son texte, se dévoiler encore un peu plus. C’est aussi une initiation au jeu théâtral, mais surtout, assumer pleinement ce que l’on a dessiné, et écrit. C’est affirmer ses choix, ses points de vue.

 

C’est, par ces 3 moyens d’expression, et de façon ludique, l’occasion de se positionner politiquement et de façon citoyenne, sur des faits de société. C’est s’indigner, c’est s’engager. C’est aussi échanger avec l’autre, se confronter à d’autres avis, entamer des débats.

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